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Les effets d'une taxe carbone sur la Norvège, la Russie et le Moyen-Orient [electronic resource] / Philip Bagnoli, Jean Chateau et Yong Gun Kim

By: Contributor(s): Material type: ArticleArticlePublication details: Paris : OECD Publishing, 2009.Subject(s): Online resources: In: Vol. Abstract: La Russie, la Norvège et les pays du Moyen-Orient sont trois régions du monde caractérisées par des héritages différents en matière de politiques énergétiques. Ces caractéristiques sont telles qu'elles rendent plus problématiques la mise en place de politiques de réduction des gaz à effet de serre en Russie, et dans les pays du Moyen-Orient, qu'en Norvège. Et ce, même si toutes trois sont des économies largement productrices d'énergie primaire. Par rapport au coût économique moyen d'une telle politique pour l'ensemble des pays du monde, la Russie sera durement touchée, le Moyen-Orient aussi, quoique dans une proportion moindre, la Norvège, en revanche, ne le sera guère plus que le reste du monde. Cette asymétrie souligne que si ces différences en termes d'impact sont mal appréhendées, alors des négociations internationales seraient sujettes à des marchandages sous informations asymétriques. Ces derniers pourraient alors empêcher d'aboutir à un accord global. Ce résultat n'est qu'une première illustration des efforts à fournir afin de surmonter de tels problèmes d'asymétries. Néanmoins certaines conclusions de cet article sont clairement explicites : en ce qui concerne le rythme des réformes des marchés de l'énergie en Russie, ou quant à la diversification des économies du Moyen Orient.Other editions: The incidence of carbon pricing: Norway, Russia and the Middle East
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La Russie, la Norvège et les pays du Moyen-Orient sont trois régions du monde caractérisées par des héritages différents en matière de politiques énergétiques. Ces caractéristiques sont telles qu'elles rendent plus problématiques la mise en place de politiques de réduction des gaz à effet de serre en Russie, et dans les pays du Moyen-Orient, qu'en Norvège. Et ce, même si toutes trois sont des économies largement productrices d'énergie primaire. Par rapport au coût économique moyen d'une telle politique pour l'ensemble des pays du monde, la Russie sera durement touchée, le Moyen-Orient aussi, quoique dans une proportion moindre, la Norvège, en revanche, ne le sera guère plus que le reste du monde. Cette asymétrie souligne que si ces différences en termes d'impact sont mal appréhendées, alors des négociations internationales seraient sujettes à des marchandages sous informations asymétriques. Ces derniers pourraient alors empêcher d'aboutir à un accord global. Ce résultat n'est qu'une première illustration des efforts à fournir afin de surmonter de tels problèmes d'asymétries. Néanmoins certaines conclusions de cet article sont clairement explicites : en ce qui concerne le rythme des réformes des marchés de l'énergie en Russie, ou quant à la diversification des économies du Moyen Orient.

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