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La réforme dans un système fragmentaire [electronic resource] : L'enseignement supérieur en Bosnie-Herzégovine / Paul Temple

By: Material type: ArticleArticlePublication details: Paris : OECD Publishing, 2003.Description: 15 pSubject(s): Online resources: In: Politiques et gestion de l'enseignement supérieur Vol. 14, no. 2, p. 99-111Abstract: La guerre qui a eu lieu de 1992 à 1995 en Bosnie-Herzégovine a creusé d'importantes divisions ethniques dans des structures universitaires déjà morcelées où chaque faculté jouissait d'une indépendance académique et financière considérable. A leur tour, les facultés, conformes à la tradition humboldtienne, se composaient de « chaires » et d'instituts semi-autonomes. Ce niveau de l'organisation avait vu son autonomie s'accroître au cours de l'ère communiste, en vertu du principe « d'autodétermination » caractéristique de la Yougoslavie et destiné à renforcer l'autonomie des unités opérationnelles. Cette fragmentation du niveau institutionnel est encore intensifiée dans la Bosnie-Herzégovine actuelle par l'absence, au niveau national, de toute planification ou contrôle efficace de l'enseignement supérieur. Les efforts de réformes entrepris après la guerre par les organismes internationaux ont abordé quelques-uns des problèmes posés par cette structure fragmentaire. Mais ils n'ont pas suffisamment tenu compte des différences entre les principes théoriques sur lesquels se fondent les universités de Bosnie-Herzégovine et ceux de la tradition anglo-américaine qui inspirent le plus souvent les modèles de réforme de la gestion. En essayant de mieux comprendre les schémas traditionnels de l'organisation universitaire, on pourra sans doute amener les projets d'aide à rendre plus efficace la gestion institutionnelle et à inverser quelques-uns des effets les plus nocifs d'une fragmentation qui agit à plusieurs niveaux.Other editions: Reform in a Fragmented System: Higher Education in Bosnia-Herzegovina
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La guerre qui a eu lieu de 1992 à 1995 en Bosnie-Herzégovine a creusé d'importantes divisions ethniques dans des structures universitaires déjà morcelées où chaque faculté jouissait d'une indépendance académique et financière considérable. A leur tour, les facultés, conformes à la tradition humboldtienne, se composaient de « chaires » et d'instituts semi-autonomes. Ce niveau de l'organisation avait vu son autonomie s'accroître au cours de l'ère communiste, en vertu du principe « d'autodétermination » caractéristique de la Yougoslavie et destiné à renforcer l'autonomie des unités opérationnelles. Cette fragmentation du niveau institutionnel est encore intensifiée dans la Bosnie-Herzégovine actuelle par l'absence, au niveau national, de toute planification ou contrôle efficace de l'enseignement supérieur. Les efforts de réformes entrepris après la guerre par les organismes internationaux ont abordé quelques-uns des problèmes posés par cette structure fragmentaire. Mais ils n'ont pas suffisamment tenu compte des différences entre les principes théoriques sur lesquels se fondent les universités de Bosnie-Herzégovine et ceux de la tradition anglo-américaine qui inspirent le plus souvent les modèles de réforme de la gestion. En essayant de mieux comprendre les schémas traditionnels de l'organisation universitaire, on pourra sans doute amener les projets d'aide à rendre plus efficace la gestion institutionnelle et à inverser quelques-uns des effets les plus nocifs d'une fragmentation qui agit à plusieurs niveaux.

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